Agoria fait ses adieux à Paul Soete

© (c) Agoria
Luc Blyaert était rédacteur en chef de Data News

C’est avec un ‘panier de la ménagère’ symbolique qu’Agoria a pris congé de Paul Soete qui fut pendant plus de 12 ans le CEO de l’organisation sectorielle. Marc Lambotte en est désormais officiellement le nouveau CEO.

C’est avec un ‘panier de la ménagère’ symbolique qu’Agoria a pris congé de Paul Soete qui fut pendant plus de 12 ans le CEO de l’organisation sectorielle. Marc Lambotte en est désormais officiellement le nouveau CEO.

Durant l’événement corporate annuel d’Agoria qui s’est tenu au Square à Bruxelles, la présidente Christ’l Joris a loué les mérites du CEO en partance Paul Soete pour son ‘caractère fort’, sa plume acérée et le fait qu’il a toujours dit ce qu’il pensait. En guise de cadeau d’adieu, Paul Soete a reçu un ‘panier de la ménagère’ pour son long combat contre l’index: “Il en avait fait un sport.” L’on a souligné aussi combien Paul Soete était un utilisateur acharné de Twitter: “Selon moi, Twitter a été inventé pour lui”, a déclaré en riant Christ’l Joris. Paul Soete a réagi sur le ton de la plaisanterie en disant qu’il “prendrait une… semaine sabbatique sur Twitter”.

L’on a aussi présenté le nouveau CEO. Marc Lambotte est depuis cinq mois déjà présent au sein d’Agoria. Il en a profité pour visiter pas mal d’entreprises membres de l’organisation. “Mon père a travaillé dans la métallurgie. Il était soudeur et m’avait en son temps mis en garde contre Fabrimetal (l’ex-appellation d’Agoria) qui était le diable incarné… Moi, je suis convaincu qu’Agoria effectue de l’excellent travail.” Marc Lambotte provient d’Unisys et a été désigné au début de l’année déjà comme le successeur de Paul Soete. Agoria compte quelque 450 entreprises IT parmi ses 1.700 membres.

Dans le débat qui a suivi, l’on a évoqué aussi à plusieurs reprises le coût salarial trop élevé dans notre pays. Bernard Delvaux, CEO de la Sonaca, a expliqué qu’il discute avec le gouvernement à propos d’une réduction de 20% de ce coût salarial. Il plaide aussi pour une véritable politique industrielle, en combinaison avec une approche protectionniste en Europe. Martine Reynaers, CEO de Reynaers Aluminium, évoqua même une réduction de 30% du coût salarial pour l’employeur. Elle estime que le gouvernement doit veiller à assurer un bon climat pour les entreprises et un plus grand ‘appétit du risque’. Ronnie Leten, CEO d’Atlas Copco, a aussi mis en garde contre le coût salarial élevé, tout en indiquant que la connaissance et l’innovation sont de premier ordre en Belgique. Il est adepte d’une plus grande dose de compétitivité dans notre pays. “Nous ne faisons pas assez en matière de création de bien-être. Nous distribuons la richesse d’un gâteau toujours plus petit”, conclut Eric Van Zele, CEO de Barco.

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