300 millions de dollars pour un nouveau câble internet sous-marin

Pieterjan Van Leemputten

Conjointement avec cinq entreprises télécoms asiatiques, Google investit trois cents millions de dollars dans un nouveau câble internet sous-marin reliant le Japon aux Etats-Unis. Il est destiné à rencontrer (quelque peu) le besoin croissant de largeur de bande.

Conjointement avec cinq entreprises télécoms asiatiques, Google investit trois cents millions de dollars dans un nouveau câble internet sous-marin reliant le Japon aux Etats-Unis. Il est destiné à rencontrer (quelque peu) le besoin croissant de largeur de bande.

Les travaux relatifs au réseau câblé FASTER commenceront immédiatement et devraient se terminer au deuxième trimestre de 2016. L’on disposera ainsi d’une ligne de 60 térabits par seconde entre Los Angeles, Portland, San Francisco, Oregon et Seattle qui seront à leur tour reliées aux villes japonaises de Chikura et Shima.

Ce n’est pas la première fois que Google et d’autres entreprises investissent dans des câbles sous-marins entre les deux pays. En 2010, une connexion similaire avait été déployée entre Chikura et Los Angeles et constituée d’une ligne en fibre optique de dix mille kilomètres de long. Par comparaison, il était alors question de 7,68 térabits par seconde.

6 millions de diffusions vidéo HD simultanéesL’an dernier, Google et d’autres partenaires avaient encore lancé un projet en vue de mieux relier le sud-est asiatique. Cette connexion sera capable de transférer 28 Tbps de données entre Brunei, la Chine, Hongkong, le Japon, Singapour et les Philippines. Ce projet sera terminé d’ici la fin de l’année. Techinasia avait déclaré à l’époque que cette vitesse représentait trois millions de diffusions vidéo HD simultanées. Si nous poursuivons ce raisonnement, le câble séparant les Etats-Unis et le Japon représentera alors six millions de diffusions vidéo HD, tout en gardant encore 4 Tbps en réserve.

NEC est le fournisseur de systèmes du projet. Les autres acteurs concernés sont China Mobile International, China Telecom Global, Global Transit, KDDI et Singapore Telecommunications. Il sera aussi possible de relier le réseau à d’autres connexions internationales (existantes) vers le reste de l’Asie, à l’instar de la connexion susmentionnée.

Utile pour l’Europe? Ce n’est probablement pas la dernière fois que Google et d’autres entreprises télécoms consentent de tels investissements. Le besoin de largeur de bande est toujours plus important, et les connexions sous-marines sont souvent déterminantes dans la rapidité de transfert des données entre les continents. Indirectement, ce genre d’investissement est aussi une bonne nouvelle pour les internautes européens. Le trafic internet recherche en effet le trajet le plus rapide, ce que fait que dans certains cas, une partie de votre propre trafic internet transite via l’Asie vers les Etats-Unis.

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