1 Belge sur 5 désactive son GSM à l’étranger

D’un sondage européen, il ressort que la plupart des Européens utilisent moins leur téléphone mobile à l’étranger. La commissaire européenne Neelie Kroes se dit “interloquée” et indique que les entreprises télécoms sèment le doute dans l’esprit de quelque 300 millions d’utilisateurs à cause de leurs stratégies tarifaires.

D’un sondage à l’échelle européenne, il apparaît que 28 pour cent des Européens et 21 pour cent des Belges désactivent leur GSM en voyage à l’étranger. Seuls huit pour cent des Européens (et 10 pour cent des Belges) téléphonent aussi souvent à l’étranger que dans leur pays.

La plupart des Européens restreignent aussi leur comportement en matière de SMS. Seul un Européen sur cinq (et 27 pour cent des Belges) envoie en voyage autant de textos que chez eux.

L’utilisation de l’internet mobile diminue aussi lorsque les Européens sont en voyage à l’étranger. Quasiment la moitié (47 pour cent) d’entre eux n’utiliserait jamais l’e-mail ou les médias sociaux dans un autre pays (41 pour cent pour les Belges).

Parmi les Européens interrogés, seuls neuf pour cent utilisent à l’étranger l’e-mail comme ils le font chez eux. Dans notre pays, l’on en est à 14 pour cent. Six pour cent surfent dans un autre pays aussi souvent sur Facebook ou sur d’autres médias sociaux, contre 9 pour cent des Belges.

Neelie Kroes interloquée

“Je suis interloquée par ces chiffres”, réagit Kroes, qui s’en prend une fois de plus aux coûts de roaming (itinérance): “Les consommateurs limitent l’utilisation de leur téléphone autant que possible, jusqu’à l’extrême, ce qui s’avère négatif pour les entreprises. Il ne s’agit pas d’une lutte entre les touristes et les entreprises télécoms.” La Néerlandaise indique que les développeurs d’applis de guide de voyage, de photos et de cartographiques souffrent eux aussi des coûts d’itinérance.

Offensive contre les coûts de roaming

La Commission a lancé depuis 2008 une offensive contre les coûts de roaming. Entre-temps, les prix des communications et des SMS ont diminué de 80 pour cent, et ceux de ‘dataroaming’ de 90 pour cent. A partir de cet été, les Européens en voyage devraient pouvoir opter pour un autre fournisseur que leur fournisseur habituel et ce, afin de limiter ces coûts d’itinérance. La Commission a aussi présenté des propositions destinées à veiller à ce que les tarifs d’itinérance soient quasiment supprimés d’ici 2016. (Belga/MI)

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