1,7 pour cent seulement de payeurs mobiles en plus en 2010

Les paiements par GSM sont populaires en Afrique, où le nombre de GSM est en croissance, mais les banques y accusent du retard. Il en va tout autrement en Europe occidentale.

Les paiements par GSM sont populaires en Afrique, où le nombre de GSM est en croissance, mais les banques y accusent du retard. Il en va tout autrement en Europe occidentale.

Le paiement mobile est ici en concurrence avec tout un éventail d’alternatives. Selon le consultant Kurt Salmon, le nombre d’utilisateurs n’a crû que d’1,7 pour cent l’année dernière. Néanmoins, le paiement par GSM s’avérerait utile en matière de billetterie, de points de fidélité, de transports publics ou de versements de personne à personne, estime Vincent Fosty, managing partner Communications, Media and Entertainment chez Kurt Salmon.

Les banques et les opérateurs sont d’accord à propos de ‘near field communication’ (NFC) comme standard technique. Pour le reste, c’est le calme plat. Selon Frédéric Hertogs de Kurt Salmon, les banques pourraient toutefois utiliser les paiements mobiles pour fidéliser les jeunes.

Belgacom espère précisément convaincre ce groupe de payer avec sa solution PingPing aux distributeurs automatiques de boissons. “Le problème, c’est que le paiement mobile n’est pas une source de rentrées directe pour les opérateurs”, explique Fosty. Ils ne s’assurent des revenus que par le truchement de SMS payants ou d’une application qui exploite des forfaits data. Jusqu’à présent, cela paraît peu pour inciter les opérateurs à investir massivement.

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